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HARIBO doit respecter la dignité humaine et animale
Adressé à Haribo
L'entreprise a répondu
À la suite du reportage « Markencheck », plusieurs pratiques liées au processus de fabrication des bonbons Haribo ont été dévoilées : • Des conditions de travail assimilées à de l'esclavage moderne lors de la récolte de la cire de carnauba au Brésil ; • De la maltraitance animale liée à la gélatine de porc qu'utilise la marque. NOS REVENDICATIONS : • Haribo doit améliorer les conditions de travail lors de la récolte de la cire de carnauba ; • Haribo doit remplacer la gélatine animale utilisée par des alternatives végétales (agar-agar...). SOURCES : - https://www.youtube.com/watch?v=DAWl00eJX00 - https://tierretter.de/haribo/
Description
Le documentaire « Markencheck » diffusé le 16 octobre sur la chaine allemande ARD (https://www.youtube.com/watch?v=DAWl00eJX00) dévoile les dessous effrayants de certains ingrédients de la marque HARIBO. Nous demandons à l’entreprise HARIBO de contrôler la production de la gélatine (et d'évoluer vers l'utilisation d'une gélatine végétale) et de la cire de carnauba pour les raisons suivantes :
- Des conditions de travail assimilées à de "l’esclavage moderne"
Les bonbons HARIBO sont confectionnés avec un ingrédient importé de très loin : la cire de carnauba. Elle donne de l’éclat aux bonbons et permet d’éviter qu’ils ne collent. La cire de carnauba vient du Brésil et elle est récoltée dans des conditions de travail que l’on pourrait qualifier d’esclavage moderne. Elle est extraite de palmiers qui poussent dans des régions extrêmement pauvres du pays (Piaui, Ceara, Maranhao, Bahia et Rio Grande do Norte). La récolter et la travailler est un travail dangereux où les ouvriers se blessent et y gagnent en moyenne dix euros par jour. Ils ne bénéficient d’aucune protection et gagnent leur vie en fonction de leur récolte. Souvent, ils sont logés dans des conditions désastreuses : ils n’ont pas d’accès aux sanitaires, boivent de l’eau non filtrée de la rivière, dorment dans des camions, travaillent dans des conditions épouvantables. En bref, leur dignité humaine est bafouée. Le travail d’enfants et le travail illégal ne sont pas rares dans ces plantations. Les travailleurs brésiliens, poussés par la pauvreté, y vivent dans dans des conditions inhumaines : « Les personnes sont traitées comme des objets, même pas comme des animaux », témoigne Sergio Carvalho du ministère du travail Brésilien. Les détenteurs de ces palmeraies, punis par la loi, feignent d’ignorer les conditions. Parallèlement, la région gagne beaucoup d’argent avec l’export de cette même cire (d’une valeur de 100 millions d’euros).
- De la maltraitance animale pour la gélatine
La gélatine qu’utilise HARIBO (« Gelita ») est fabriquée à partir d'os et de couenne de porcs élevés par "Westfleisch" à Münster. Des images du reportage d’ARD dénoncent une réalité intolérable : les animaux y vivent dans leurs propres excréments, manquent de toute évidence de soins (les yeux infectés et les plaies ouvertes), n’ont pas accès à l’eau potable et les petits ne sont pas séparés des adultes qui les agressent jusqu’à la mort.
(https://tierretter.de/haribo/)
L’entreprise doit prendre position !
Nous invitons l'ensemble des consommateurs et consommatrices à ne plus acheter ces produits HARIBO tant que ces pratiques non éthiques subsistent.
Nous invitons HARIBO a réagir et évoluer vers des pratiques plus durables :
- Cire de carnauba : Améliorer les conditions de travail
- Gélatine de porc : Changer de fournisseur à court terme et utiliser de la gélatine végétale sur le long terme.
Nous souhaitons qu'HARIBO comprenne qu'un consommateur satisfait est aussi un consommateur qui sait que ses dépenses contribuent au cercle vertueux de l'économie et servent de l'intérêt général.
Merci
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